converti sur Ki-61 en mars 1943, s’embarqua un mois
plus tard pour la base aéronavale de Truk (iles Caro- lines), d’ou les appareils s’envolérent pour Rabaul. Mais, par suite d’ennuis de moteurs et de problemes dus au montage de reservoirs supplémentaires, dix-huit des trente Hien en route pour la Nouvelle-Bretagne s‘abimerent dans les flots. Aprés avoir été affectés a l’escorte des convois, les Ki-61 se virent confier, a partir de l’été 1943, des missions plus adaptées a leurs possibilités. C’est ainsi que le 689 Sentai fut mis en ligne en Nouvelle-Guinée. Mais un raid des bombardiers de la 5th Air Force détruisit vingt-huit des trente Hien présents sur la base de Wewak. Malgré ses problémes de moteurs (le climat n’arrangeait pas les choses), le Ki-61 se montra excellent au combat, surclassant tous ses adversaires, y compris le P-38 Lightning. Le major Takeuchi, du 68° Sentai, fut crédité, aprés six mois de combat au-dessus de la Nouvelle-Guinée, de seize victoires. Le 78° Sentai, basé a Rabaul et volant sur Hien depuis avril 1943, se tailla lui aussi un franc succés. Au début de l’année 1944, le Hien était largement répandu dans les unites de l’aviation de l’armée. En décembre 1943, un nouveau prototype avait pris Pair. 1] s’agissait du Ki-61.11, doté d’un profil d’aile modifié et d’un moteur Ha-140 de 1 500 ch, dont les essais se révélerent décevants. Les modifications qui lui furent apportées, notamment au niveau de la voilure et de A l’empennage, donnérent naissance au Ki-61.11-KAI t qui atteignit en essais la vitesse de 610 km/h. Mais la production des moteurs Ha-140 fut sérieusement contrariée par de nombreuses difficultés techniques et par les raids américains. Au cours du printemps de 1945, tous les Hien dispo- nibles furent concentrés en métropole pour assurer la défense aérienne du Japon. C’est ainsi que le 2449 Sentai |
se distingua en mission de nuit contre les Boeing B-29.
Malgré l’armement insufiisant dont ils disposaient, ses pilotes remporterent un grand nombre de victoires, employant parfois des méthodes pour le moins origi- nales. Certains tentaient de désagréger l’empennage des B-29 avec l’hélice de leur appareil! Cette tactique —— déja mise en oeuvre par quelques pilotes de la Luftwaffe et aussi dangereuse pour l’assaillant que pour l’assailli — se révéla néanmoins payante. Des aviateurs intégrés dans les Shinten Seiku Tai, l’équivalent des kamikazes de la marine dans l’aviation de l’armée, se porterent volontaires pour aller percuter les grands quadrimoteurs argentés qui semaient la mort sur leurs pays. Quand la production du Hien cessa, en janvier 1945, 275 cellules n’avaient toujours pas recu de moteur. Vers la fin de la guerre, le Hien se comporta honorablement face au F6F Hellcat, mais il trouva son maitre avec le P-51 Mustang. En 1941, impressionnés par les succes de la formule du bombardier en piqué sur le theatre d’opérations européen, les responsables de l’aviation de l’armée commandérent 5. Kawasaki un type d’avion équivalent. Grace 21 l’expérience qu’il avait acquise avec la mise au point du Ki—45, Takeo Do‘1' se langa dans cette nouvelle entreprise en octobre 1941. Un an plus tard, le premier prototype était achevé. Il fut suivi par cinq autres jusqu’en avril 1943. Motorisé avec un Nakajima Ha-115 de 1 150 ch, le Ki-66, telle était sa désignation, était un monoplan a aile cantilever qui volait a une vitesse de 535 km/h 5. 5 600 m et disposait d’un rayon d’action de prés de 2 000 km. Emportant une charge de bombes de 500 kg, il était armé de deux mitrail- leuses de 12,7 mm dans le nez et de deux autres de 7,7 mm type 89, dont une en position dorsale. Malgré des essais concluants, le Ki—66 fut refusé au profit d’un bombardier en piqué dérivé du Toryu. |
L’imposant biréacteur de
transport Kawasaki C-1
est la plus importante
des productions originales
de la firme depuis Ia fin
de la Seconde Guerre
mondiale.
Vingt-huit appareils de
ce type ont été livrés a
la force aérienne /aponaise
en remplacement des
Curtiss C-46D « Commando »
en service depuis
vingt-deux ans
(photo L. Peacock).
transport Kawasaki C-1
est la plus importante
des productions originales
de la firme depuis Ia fin
de la Seconde Guerre
mondiale.
Vingt-huit appareils de
ce type ont été livrés a
la force aérienne /aponaise
en remplacement des
Curtiss C-46D « Commando »
en service depuis
vingt-deux ans
(photo L. Peacock).