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27 ch. Le manche a balai affectait également la forme
d’un guidon de motocyclette avec la commande des gaz a droite, et les instruments de bord étaient limités a un compte-tours et a un badin. Le réglage du pas collectif se trouvait a gauche du siege, et la direction se faisait par palonnier. Le Ka-8 n’avait pas de fuselage, et son train d’atterrissage consistait en deux flotteurs qui devaient lui permettre de se poser sur la neige ou sur l’eau. Les résultats des premiers essais ne furent guére satisfaisants et, malgré l’accroissement de la puissance du moteur (45 ch), plusieurs incidents se produisirent avant que l’appareil put étre présenté au public, le 25 juillet 1948. Du Ka-8, Kamov extrapola, en 1949, le Ka-10, caractérisé par des rotors légérement plus grands (6,l2 In de diametre). Quelques améliorations lui furent apportées pendant les essais, et plusieurs exem- plaires (en particulier la version Ka-10M de 1954) furent essayés par les forces armées soviétiques, notamment la marine. Dés lors, Kamov décida de se consacrer a des appareils de dimensions plus impor- tantes, comme le Ka-15, dont les premiers vols avaient eu lieu en 1952. _ Rotors coaxiaux A
Construit en particulier pour la marine soviétique, le Ka-15 était équipé d’un moteur AI-14V a 9 cylindres en étoile de 225 ch situé a l’arriére de la cabine de pilotage biplace. Les rotors tripales coaxiaux presen- taient un diamétre de 9,96 m. Le fuselage était pro- longé par une poutre carénée supportant un empen- nage horizontal avec, a chaque extrémité, une dérive verticale. Le train d’atterrissage a quatre roues pou- vait étre remplacé par des fiotteurs. Concu pour voler dans les conditions météorolo- giques les plus difficiles, le Ka-15 était extrémement polyvalent. Il pouvait étre employé pour des missions aussi diverses que la recherche de bancs de poissons, les travaux agricoles ou la surveillance des pipe-lines. C’est aussi a bord d’un Ka-15 que, le 6 mai 1959, Vsevolod Vinitsky s’adjugea le record de vitesse sur circuit fermé de 500 km pour appareils de 1000 a 1 750 kg a la moyenne de 170,445 km/h. Dérivé du Ka-15, dont il reprenait les rotors et le systéme de transmission, le Ka-18 (quatre places) était caractérisé par son fuselage plus long (7,03 m au lieu de 5,95 m) et son moteur Ivchenko AI-l4VF de 280 ch. Ce modéle, dont les essais débutérent en 1957, donna naissance a plusieurs sous-versions; il fut utilise sur- tout par l’Aeroflot, ou il fut progressivement remplacé par le Ka-26. Les Kamov 2‘: turbines Le prototype du Kamov 25, destiné a la marine et propulsé par deux petites turbines, était équipé, a l’avant, d’un radar et, de chaque coté du fuselage, de supports destinés a recevoir des missiles. Connu dans le code OTAN sous le nom de « Harp >>, il a donné naissance au Ka-25 « Hormone » de lutte anti-sous-marine. Avec ses rotors de 15,74 m de diamétre et ses deux turbines Glouchenkov GTD-3F de 900 ch chacune, ce dernier décolle au poids maxi- mal de 7 200 kg et peut emporter une charge utile de 2 900 kg. La soute a fret peut étre aménagée pour recevoir douze siéges repliables se rabattant le long des parois du fuselage. Quant a la version grue volante, elle est caractérisée par sa cabine amovible, vitrée dans sa partie inférieure pour permettre au pilote de contro- ler les charges sous élingue. Le Ka-25 fait partie de l’équipement standard des porte-hélicoptéres Moskva et Leningrad, du porte-avions Kiev et des croiseurs dotés d’une plate-forme d’appontage. Le Vintokryl Le point de mire du meeting aéronautique de Tou- chino, en 1961, fut sans conteste le convertible Ka-22 Vintokryl (« Hoop » pour l’OTAN) de Kamov. |